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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 12:05

Bilan moral , pour l'AG du lundi 14 janvier 2013 :

 

L'année 2012 fut une année en demi-teinte: les 6 premiers mois, période électorale pendant laquelle à la crise s'ajoutait une angoisse grandissante qui atteignait toute la population , comme si tout était suspendu!

 

Puis les élections passées, certains espoirs renaissaient.

Les féministes se mobilisaient pour réclamer, suite à un vide juridique, une nouvelle loi sur le harcèlement moral et sexuel, loi qui sera adoptée le 6 aout 2012.

La crise économique que nous traversons est malheureusement synonyme de régression sociale, culturelle et économique, d'augmentation de la précarité et de la pauvreté , de recul des acquis sociaux et parfois des droits. Et les femmes sont les premières touchées.

Najat Vallaud- Belkacem, nommée ministre aux droits des femmes ( ministère disparu depuis plus de 20 ans), a très vite fait des propositions intéressantes:

– études d'impact systématique des projets de loi sur l'égalité F/H

– la nomination de hauts fonctionnaires à l'égalité des droits , 1F+1H dans chaque ministère

– la mobilisation de l'ensemble des actrices et des acteurs de l'égalité:

 

associations, collectivités locales, partenaires sociaux...C'est ainsi que Femmes solidaires fut parmi les associations féministes qui ont été entendues et qui ont travaillé avec le ministère aux droits des femmes .

« Notre objectif est d'ouvrir la 3 ème génération des droits des femmes : celle des droits réels » annonce t-elle.

 

Qu'en est il dans les faits?

 

6 aout : publication de la loi relative au harcèlement sexuel, qui fut suivie de 2

circulaires le 12 novembre:

- une circulaire qui met l'accent sur la prévention des risques liés au harcèlement sexuel et moral, notamment par l'affichage des dispositions du code du travail et du

code pénal sur le harcèlement sexuel et moral.

L'employeur doit informer, former et repérer.

– une circulaire pour l'enseignement supérieur

 

le 26 septembre: lancement des ABCD de l'égalité

Avec Vincent Peillon, ils ont annoncé leur volonté de faire de l'égalité un des axes de la refondation de l'école.

La ministre a visité la crèche départementale Bourdarias à St Ouen ( là où j'avais écrit cette année pour demander de la visiter; le courrier est resté sans réponse)

Le projet de cette crèche est de rendre visible la façon dont notre société construit dès le plus jeune âge des rôles différents pour les filles et les garçons.

En effet nous ne pourrons réaliser l'égalité salariale, lutter contre le sexisme et

contre les violences si nous ne posons pas la question de l'éducation et de la construction des stéréotypes.

La ministre a confié à Brigitte Grésy, une mission pour comprendre la façon dont se construisent les stéréotypes , avant même l'arrivée à l'école.

En juillet: la conférence sociale, et en novembre la conférence sur le temps partiel.

La ministre s'est engagée à faire reculer le temps partiel contraint: une priorité pour lutter contre la précarité.

Les partenaires sociaux doivent faire des propositions début mars pour encadrer l'usage du temps partiel. Si aucun accord n'est trouvé, le gouvernement imposera des seuils horaires minimum.

Par ailleurs, pour répondre aux besoins des milliers de femmes seules avec enfants

vivant sous le seuil de pauvreté, le gouvernement prévoit d'augmenter le nombre

de places en crèches.

Le 19 décembre: nouveau décret sur l'égalité professionnelle ( qui précise plus

simplement et qui est plus contraignant que celui de 2010) qui vise à renforcer le dispositif de pénalité qui pèse sur les entreprises de plus de 50 salariés ne respectant pas leurs obligations en matière d'égalité professionnelle.

Le 31 octobre: plan d'action contre l'homophobie .

Et la ministre était dernièrement à l'ONU pour participer à une réunion contre

l'homophobie , et elle a évoqué son intention de faire avancer l'objectif d'une

dépénalisation universelle de l'homosexualité.

Et lorsque l'on voit , au sujet du « mariage pour tous » les propos homophobes et

réactionnaires, on voit bien qu'en France il y a encore beaucoup à faire ( alors que

certains pays européens comme l'Espagne, pourtant très catholique , a déjà accepté le mariage homosexuel )

Elle s'est engagée pour l'égalité des droits dans le sport et la culture en prévoyant de:

– renforcer les pouvoirs de régulation du CSA

– introduire des clauses pour une promotion de l'image des femmes

– la parité dans la composition des instances des fédérations sportives

– le suivi des conventions sur la promotion du sport féminin.

Dans le journal L'équipe, la ministre a salué le travail acharné de Femmes solidaires

avec sa pétition « Pas de filles, hors jeu », pour réclamer une plus grande médiatisation du sport féminin.

La ministre des sports, Valérie Fourneyron, veut « accroitre les obligations des

chaines publiques et privées en matière de retransmission d'épreuves sportives

féminines ».

C'est donc le succès de notre pétition.

Le CSA publiera le 22 janvier une étude sur la programmation du sport féminin à la

télévision, qui devrait servir de base à l'extension du décret aux compétitions féminines .

Le 20 novembre, à l'Assemblée nationale, la ministre rappelait » le refus des

violences ne doit pas être une posture. Il doit être un projet, une politique à part

entière. Le temps est venu d'un sursaut collectif contre ces crimes et ces délits, d'un engagement de toutes et de tous au coté des victimes de violences.

 

Le ministère aux droits des femmes a créé :

 

un annuaire des associations de lutte contre les violences ( dans lequel nous sommes mentionnées) un catalogue de formation, un outil inédit à destination des professionnels ( dans lequel nous sommes aussi , pour l'éducation non sexiste; sauf une grosse erreur de cout: 5000 € au lieu de 50 €).

Il est à noter que la Mission que veut créer le gouvernement n'est pas l'observatoire national des violences faites aux femmes , que nous réclamons!

L'inspection générale des affaires sociales a remis à la ministre aux droits des femmes son rapport sur les enjeux sanitaires de la prostitution .

Le 8 janvier a été installé le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes , pour animer les débats sur les grandes orientations de la politique de l'égalité : lutte contre les violences de genre, place des femmes dans les médias et diffusion de stéréotypes sexistes, égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités politiques , sociales et professionnelles, et enfin la dimension internationale de la lutte pour les droits des femmes .

Donc notre ministre aux droits des femmes affiche une ferme volonté de s'engager contre toutes les violences et les discriminations, et pour l'égalité.

Avec le remboursement à 100% de l'IVG, et la contraception gratuite pour les adolescentes , toutes ces thématiques répondent aux revendications de Femmes solidaires . Réjouissons nous d'être entendues, mais restons très vigilantes.

Des dispositifs sont créés, les intentions sont là , maintenant nous sommes impatientes de connaître l'aboutissement sur le terrain .

Même si ces thématiques sont abordées ouvertement , sans tabous, il reste à attendre des actions concrètes.

Car en période de crise économique et de chômage, il sera difficile de réaliser des mesures qui peuvent être couteuses.

Même si le gouvernement annonce ses objectifs visant l'égalité réelle entre les hommes et les femmes, nous, féministes, nous devons être encore davantage dans l'action pour veiller à ce que ces intentions soient suivies de moyens, pour veiller à l'application des lois et des décrets.

Il faut s'attendre à l'émergence de résistances, comme on peut le voir en ce moment avec le mariage pour tous .

 

Car nous le savons bien:

– les lois ne sont pas toujours appliquées

– le changement des mentalités se fera lentement et en dents de scie

– les résistances de la domination masculine seront importantes.

 

Nous, féministes, qui voulons une société égalitaire, sans domination, 2013 sera une année de mobilisations et d'actions pour veiller et réclamer:

 

– que les entreprises et l'enseignement supérieur informent, forment et repèrent

  situations de harcèlement

– que les partenaires sociaux se mobilisent sur l'égalité salariale et professionnelle

– que les partenaires sociaux de l'éducation nationale veillent aux moyens

apportés pour former les enseignants sur les stéréotypes de genre et sur l'égalité fille/ garçon

– que les collectivités locales créent des places en crèche, et apportent des solutions concrètes aux femmes victimes de violences.

Je vous ai beaucoup parlé de La ministre aux droits des femmes, sans savoir que

CLARA magazine allait lui consacrer un interview ( attention dans ce Clara des erreurs dans la mise en page).

Dans ce Clara Najat Vallaud-Belkacem dit en conclusion de l'article:

Être féministe, c'est prendre conscience qu'il existe encore aujourd'hui des inégalités fondamentales et intolérables entre les sexes et se battre sans relâche pour les faire reculer.

Cela implique d'interroger des représentations et des stéréotypes qui nous paraissent « naturels » alors qu'ils figent les inégalités entre les femmes et les hommes.

Le féminisme est une aventure enthousiasmante car elle a vocation à ouvrir le champ des possibles. Pour les femmes comme pour les hommes!

 

Je le répète:

 

Il est de notre responsabilité ( associations et individus) de veiller à ce que les déclarations d'intention du gouvernement et des textes de lois, passent à une pratique quotidienne de l'égalité.

A Femmes solidaires, et notamment dans le comité de la Somme, nous n'avons pas attendu et nous n'attendrons pas pour continuer à agir contre les violences faites

aux femmes et agir pour une éducation non sexiste dès le plus jeune age.

Cette année je suis intervenue dans presque tous les lycées d'Amiens, avec nos différentes expositions, pour essayer de déconstruire les stéréotypes qui leur imposent des rôles sociaux bien déterminés,et pour leur démontrer que ces stéréotypes sont à l'origine des violences sexistes.

Notre but est de provoquer une prise de conscience de ces représentations pour que les regards changent et que nous parvenions à ce « déconditionnement » .

Nous voulons que ces jeunes soient capables de comprendre, d'interroger, voire de critiquer le fonctionnement de la société et d'exercer leur libre arbitre.

Nous voulons que les femmes et les hommes aient le choix, aient tous les choix possibles.

L'éducation non sexiste et non violente doit être portée par une volonté politique ,

avec des moyens financiers et pédagogiques dédiés et inclure le respect de la laïcité et de la mixité.

Chaque lycée ayant sa particularité, j'ai toujours adapté mon intervention en

fonction de l'auditoire et des demandes de l'équipe éducative.

Mais dans tous les cas, les jeunes se sont montrés attentifs, intéressés et même très demandeurs de ces moments de réflexion libre.

Ces jeunes apprécient ces interventions pour comme ils disent » nous remettre les

idées en place » ou « réinterroger leur comportement amoureux » et « savoir comment agir si l'on est victime de violences ».

Les garçons sont beaucoup dans les préjugés .

Les filles se montrent plutôt fatalistes quand à la baisse des inégalités et des violences dont les femmes sont victimes. A chaque fois je ne manque pas de leur dire qu'elles doivent réagir et se mobiliser pour obtenir l'égalité .

Bref je pense que nous devons développer nos actions auprès des jeunes ,de l'école à l'université, mais aussi auprès des adultes qui auront à travailler auprès de

jeunes.

Cette jeunesse sera je l'espère la génération de l'égalité réelle. Et nous devons

être là pour les y aider.

Je n'ai pas parlé de l'international car notre solidarité avec les femmes du monde

entier sera largement développé lors de notre congrès.

Aussi ayons une pensée pour ces femmes en Inde, en Égypte, en Tunisie qui luttent

pour leurs droits,à la résistance des femmes au Pakistan, et ces 3 femmes kurdes assassinées à Paris .

Il est nécessaire que les droits fondamentaux , tels que l'égalité, le droit à vivre sans violence ni domination, à disposer de son corps et à vivre dignement , soient une réalité partout dans le monde.

Toutes les femmes doivent bénéficier des mêmes droits à travers le monde quels

que soient leur culture, leur origine, le pays où elles vivent ou leur religion, pour construire un monde plus égalitaire sans violences.

Pour conclure je tenais à vous remercier toutes et tous pour votre investissement dans l'association , qui peut prendre différentes formes , mais qui n'en sont pas moins toutes importantes.

 

Cela peut être:

 

– informer, sensibiliser son entourage sur les droits des femmes afin de contribuer à l'évolution des mentalités pour une société sans rapport de domination, libéré du système patriarcal.

 

– Apporter son expérience pour enrichir nos débats et nos actions

 

– participer aux différentes actions de l'association selon ses disponibilités

 

– participer financièrement ( adhésion, don, marrainage)

 

– être aux cotés des femmes, porter leur parole

L'important étant le nombre, car ensemble nous pouvons être une force de

persuasion, pour inverser les rapports de force, peser sur les débats et enjeux

locaux et nationaux.

En s'y mettant à plusieurs on peut changer la réalité.

C'est aussi la diversité de parcours et d'expériences qui crée la force de notre

comité.

Et cette diversité il faut la respecter.

Femmes solidaires encourage les femmes à s'engager en politique, dans les syndicats et autres postes à responsabilité, mais je tiens à rappeler que notre mouvement est sans étiquette .

D'où le respect que nous devons avoir les unes et les autres .

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 11:58

PROGRAMME : Forum social

Amiens Picardie

Forum social mondial de Tunis 2013

Samedi 26 janvier 2013

de 10h à 20h à Amiens

Salle de conférence Auberge de jeunesse

 Square Friant, les 4 Chênes

Organisations participantes : Attac80, CGT80, FSU80, Solidaires, LDH80, RESF 80, Femmes solidaires, Collectif départemental des droits des femmes (CDDF), ASECA, Association des Tunisiens en France (ATF), Mouvement de la paix, Association Développement Picardie (ADP), Collectif Tunisien d’Amiens (CTA), Artisans du monde (ADM), Zébulon, Le lion noir, La société des lecteurs de l’Humanité

10h : Accueil

10h30 : Intégration citoyenne, pour le droit de vote des étrangers aux élections locales (ASECA)

11h: Témoignages sur l’exclusion, par Guy Louisthérése

11h30: Les migrants en France, en Europe et dans le monde (RESF 80)

12h: Chansons «La bande à Rosa»

Texte sur la lutte des sans-papiers de Lille

13h15: Documentaire Tant qu’il y aura des oliviers,ADM et Attac 80

14h : Le travailleur migrant : respect des principes

de justice, d’égalité entre tous les êtres humains, du droit des femmes aujourd’huide dignité, de diversité,...

Regards croisés d’organisations syndicales : UGTT (Union Générale des Travailleurs Tunisiens), CGT, FSU, Solidaires

16h : Regards croisés sur la pluralité des cultures:

Ibticem-CTA (Chatoyances et paroles desoie), CDDF, Le lion noir, Mouvement de la paix

17h : Europe-Méditerranée : un espace de sécurité

et de coopération ? Mouvement de la paix et ATF

18h : Chants créôles par le Lion noir, Expositions, Affichage historique de la Révolution tunisienne,

CDDF, Femmes solidaires (Pour un féminisme populaire et universel), ATF (Femmes tunisiennes pendant la révolution

- photos Présence de la librairie du Labyrinthe

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 11:56

Forum social

Amiens Picardie

Forum social mondial de Tunis 2013

Samedi 26 janvier 2013

de 10h à 20h à Amiens

Salle de conférence

Auberge de jeunesse

Square Friant, les 4 Chênes

Des expos, des ateliers, des débats...

Avec la participation d’une délégation de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens

Organisations participantes : Attac80, CGT80, FSU80, Solidaires,

LDH80, RESF 80, Femmes solidaires, Collectif départemental des droits

des femmes (CDDF), ASECA, Association des Tunisiens en France (ATF),

Mouvement de la paix, Association Développement Picardie (ADP), Collectif Tunisien d’Amiens (CTA), Artisans du monde (ADM), Zébulon, Le lion noir, La société des lecteurs de l’Humanité.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 20:46

Paris, le 10 janvier 2013

 

Indignation, colère et tristesse de Femmes solidaires !

 

C’est avec un sentiment d’horreur, de tristesse et une profonde émotion que nous venons d’apprendre

l’assassinat de trois militantes Kurdes dans les locaux du Centre d’information du Kurdistan à Paris.

Ces trois femmes militaient en faveur de la liberté, de la reconnaissance du peuple kurde mais aussi

pour la construction d’une société égalitaire entre les femmes et les hommes.

Notre mouvement Femmes solidaires est aujourd’hui en deuil. Nous les connaissions et militions avec

elles pour la construction d’un monde sans violence, pour un monde respectant les droits fondamentaux

des être humains.

Nous pensons en premier lieu à leur famille à qui nous présentons nos condoléances ainsi qu’au peuple kurde.

Nous appelons le gouvernement français à mettre en oeuvre tous les moyens dont il dispose pour faire la lumière sur ces assassinats mais aussi pour aider le peuple kurde à accéder à la reconnaissance de son identité, de ses droits et à sa liberté.

 

Sabine Salmon, Présidente nationale

 

Femmes solidaires

Maison des Ensembles

3/5 rue d’Aligre

75012 Paris

Tél : 01.40.01.90.90

Fax : 01.40.01.90.81

femmes.solidaires@wanadoo.fr

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 09:27

le LUNDI 14 JANVIER à 19H au local : 1 rue Godris à Amiens .

 

L'ordre du jour :

 

– rapport des activités en 2012

– bilan moral/ bilan financier/élection et constitution du bureau

– présentation des projets pour 2013

– questions diverses

 

Merci de penser, dès maintenant, au renouvellement de ta cotisation pour 2013.

Ton soutien en 2012 a permis à notre comité d'agir contre les stéréotypes sexistes et les violences dans les

établissements scolaires et autres lieux et bien d'autres actions....( voir rapport d'activité ci-joint)

Pour lutter contre les violences et pour faire avancer l'égalité Femmes/ hommes dans les têtes et dans les faits ,

nous avons encore beaucoup de luttes à mener ; et pour cela nous avons besoin de ton soutien .

 

Tu peux également faire un don qui donnera droit à une réduction d'impôts.

 

En adhérant à FEMMES SOLIDAIRES :

 

tu soutiens l'association et lui permets de mener de nombreuses actions et campagnes

tu reçois régulièrement des informations

tu peux participer à toutes les réunions

tu peux bénéficier de nos permanences d'accueil et d'information

 

Reçois toutes nos amitiés solidaires.

 

Pour le bureau du comité de la Somme :

 

la présidente:

 

Anne Marie QUEULIN

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 09:00

 

 Ce soir on refait le monde au SAFRAN 
 Mardi 8 janvier à 19h00 
 
 « Etre femme, devenir femme… les mots pour le dire » 
 
 Mardi 8 janvier – Mathilde Leroy (plasticienne) et Raphael Mazzei (anthropologue) 
 Au départ, des mots et des images pour dire « l’être femme ». 
 Des témoignages de femmes d’horizons très divers, du Congo à l’Iran, de l’Algérie à la Russie en passant par la France. Chaque femme nous livre une vision de leur condition de femme aujourd’hui. Une mèche de cheveux, une posture, des mains, une nuque, un regard, une voix… Chacun de ses fragments appartient à une seule et unique femme. Toutes différentes, elles partagent cependant quelque chose qui les unit entre elles. 
 Mathilde Leroy et Raphaël Mazzei proposent une conversation ouverte à toutes et à tous autour de ces fragments poétiques de « l’être femme » et de ses différentes expressions. 
 
 
 Poursuivons la réflexion autour de l'humanité, de son identité, de la notion d'espèce. 
 Est-ce que le fait d'être un homme ou une femme est déterminant dans la construction de l'identité ? Est-il possible d'avoir une identité mobile, dynamique, évolutive, ou bien y a-t-il une assignation à 
 un sexe donné ? A-t-on assez de recul aujourd'hui sur le transgenre pour réinterroger ces questions à la lumière de cette (ces) expérience(s) de vie ? 
 Comment est-il possible que la domination masculine soit toujours une réalité aujourd'hui ? Que la question de la place des femmes dans la société continue à être traitée comme serait le traitement d'une 
 minorité alors même qu'elles constituent la majorité des humains ? Comment repérer, travailler, sur les représentations, sur ce qui se transmet incidemment, ce que les faits et gestes, discours reproduisent de ce qui se pense comme « inné » alors que ce n'est que la lente construction des outils de la domination ? 
 Est-ce que l'art, le spectacle vivant, permettent d'attaquer, faire travailler, traiter, alimenter cette question par d'autres chemins ? 
 
 
 
 Ce soir, on refait le monde est un espace de parole, où, accompagnés d’un chercheur et d’un artiste, les participants construisent une pensée collective. La parole est donnée aux participants, accompagnés autour de la table par les deux intervenants qui font une courte introduction du sujet. 
 Après avoir exploré l’identité par la fenêtre de l’exil et de l’ailleurs, la saison passée, cette saison nous proposerons d’aborder le sujet par la marge, du handicap, la folie. Les compte-rendu de la saison passée sont disponibles sur le site ….. ou en version papier sur demande. 
 
 Dates à venir 2013 – les intervenants sont à définir 
 5 février / 5 mars / 2 avril / 14 mai / 11 juin 
 
 Par soucis d’organisation et de respect vis-à-vis des intervenants, nous vous demandons de signaler votre présence : nous souhaitons ne pas être trop nombreux mais pas non plus être trop peu ! Parlez-en autour de vous ! 
 
 Céline Rohart 
 Chargée de communication et relations publiques 
 Le Safran 
 3, rue Georges Guynemer – 80 080 Amiens 
 Tel : 03.22.69.66.04 / 06.20.77.66.32 

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 13:59

COMPTE-RENDU de la réunion du lundi 3 décembre 2012

 

Personnes présentes: Diane, Anne , Chantal, Marc, Ludovic, Anne, Monique, Fabienne, Anne Marie, Élisabeth, Estelle, Claire, Claudine, Paulette, Danièle, Martial, Marie Françoise, Fernand, Sonia,Jeanine, Maryvonne, Élisa, Sylvie, Maitre Valèrie Borek, avec la présence de Paulette Pouillot , de la coordination nationale de Anne Marie Queulin, élue au Collectif national; de Claire Garet Delétroy, élue au Collectif national.

Avant d'entamer les débats il est demandé aux personnes présentes de se présenter . On constate la diversité des origines sociales qui est une richesse pour le comité.

 

Ordre du jour: Préparation du congrès national

 

Pour un féminisme populaire et universel, slogan retenu pour le Congrès 2013

En introduction du débat, il est présenté les différents courants du féminisme:

Le féminisme différentialiste ou essentialiste prône le droit à la différence, différence de nature entre le masculin et le féminin. Ce courant se revendique « féministe » car il fait l'apologie des valeurs dites féminines.

Le féminisme universaliste ou matérialiste prône le droit à l'égalité, égalité stricte des droits au nom d'un principe fondateur de la République.

La différence biologique ne peut expliquer les différences de comportement et la domination d'un sexe sur l'autre.

Les rôles dévolus aux hommes et aux femmes sont des constructions sociales qui ne découlent d'aucune donnée naturelle ; perspective du genre.

La lutte des universalistes sont donc tournées vers le droit, et notamment la parité dans toutes les fonctions et un changement de mentalité .

Un courant matérialiste dit « radical » remet en cause le système patriarcal et la domination masculine.

Entend remonter, dans l'explication de la subordination des femmes, à la »racine » du système, le système social des sexes, qu'on nommera patriarcat.

L'oppression des femmes est fondamentale, irréductible à quelque autre oppression. Elle est à chercher dans la matérialité des faits sociaux, des rapports sociaux de sexes.

Le genre est la mise en lumière du caractère socialement construit d'un certain nombre d'attributs et de comportements psycho-sociaux.

Le patriarcat constitue un véritable système social des sexes ayant créé deux cultures distinctes: la culture masculine dominante, et la culture féminine dominée.

L'objectif ultime , le renversement du patriarcat . Et cet objectif passe par la réappropriation par les femmes du contrôle de leur propre corps.

 

Un courant dit « écolo »

 

très peu de femmes sont capables de réussir une vie amicale, culturelle, familiale, affective en

travaillant à des heures impossibles et dans le stress .

Le féminisme « écolo » passe obligatoirement par une redéfinition du travail . Le fait de travailler moins permettrait à toutes et à tous de faire toutes les tâches( abolition des tâches hiérarchisées).

Respecter l'autonomie des femmes et les laisser réellement choisir, devraient nous orienter vers des choix de consommations plus sobres.

 

Le féminisme de FEMMES SOLIDAIRES :

 

Mouvement de changement social qui, en s'attaquant à l'ordre patriarcal, suppose des transformations profondes dans les rapports humains, les rapports sociaux et les rapports de pouvoir.

Pour la construction d'une nouvelle société libérée d'un ordre ancien où la domination masculine est une violence pour les femmes, mais aussi pour les hommes.

Pour une nouvelle forme de société féministe, reposant sur l'égalité des droits , le droit des femmes à disposer de leur corps et à gérer toutes les dimensions de leur vie.

Le féminisme est pour nous, se battre contre toutes les discriminations, qu'elles soient d'un sexe sur un autre, qu'elles soient d'une couleur de peau sur une autre, ou d'une orientation sexuelle sur une autre.

Le féminisme est un combat de société et non une lutte contre les individu-e-s . C'est la volonté de construire un monde dans lequel, quel que soit le sexe, nous avons la possibilité de nous émanciper et de faire nos propres choix de vie, en toute liberté .

Un féminisme qui défend les valeurs de laïcité, mixité, égalité pour les droits des femmes.

Un féminisme populaire: nous voulons que notre projet de société féministe s'adresse au plus grand nombre de femmes et d'hommes.

Un féministe universel: Ce qui est le meilleur pour les femmes de notre pays doit être à la portée de toutes les femmes du monde entier et inversement.

L'universalité des droits est une valeur intangible pour Femmes solidaires.

 

Discussion autour de différents thèmes :

 

La prostitution

 

La prostitution constitue une violence, un obstacle à l'égalité, une atteinte à la dignité de la personne, une violation des droits humains.

De très nombreuses personnes prostituées ont été mises en prostitution par un proche, un membre de la famille, un ascendant ou un conjoint.

Entre 60 et 80 % des personnes prostituées ont subi des violences sexuelles dans l'enfance, des maltraitances familiales qui ont ensuite mené à une errance matérielle et affective.

Ces personnes abandonnées à la répétition de la violence et des traumatismes, sont des proies idéales pour les proxénètes.

 

80 % des femmes en prostituées sont migrantes.

 

Aucun jeune n'envisage dans son proche avenir d'entrer en prostitution . Et lorsqu'il devient étudiant, même si quelques uns la pratiquent, ce n'est que pour des raisons économiques et pensent le faire que très provisoirement. Malheureusement c'est souvent l'engrenage !

 

« Certaines personnes en prostitution sont consentantes, elles l'ont choisi » affirment certaines personnes.

 

Affirmer l'existence d'une prostitution choisie, c'est blanchir les délits et les crimes des prostitueurs au nom du consentement de la victime.

La prostitution n'est ni une forme de sexualité ni une activité économique.

L'expérience de la personne prostituée , c'est celle d'une violence extrême, une source majeure de psycho-traumatismes.

Il est urgent de rappeler que le système prostituteur est responsable d'atteintes graves à l'intégrité psychique et physique des femmes en situations prostitutionnelles et d'une diminution de leur espérance de vie.

Dans la prostitution, l'échange d'argent n'atténue pas les violences ni ne prouve le consentement des victimes. Au contraire il prouve qu'il y a eu préméditation des violeurs et profit des proxénètes .

L'échange d'argent en matière de crime est une circonstance aggravante.

Un droit démocratique peut il laisser impunies des violences aussi graves, continues, répétées?

Abolir le système prostituteur, c'est la seule solution, pour vivre dans une société humaine.

Les femmes en prostitution sont des victimes, qu'il faut écouter, conseiller , accompagner, comme on le fait pour les femmes victimes de violences conjugales.

Il faut développer des alternatives réelles et des programmes de sortie de la prostitution.

Il faut mettre en place des politiques de prévention , d'éducation à l'égalité et à la sexualité.

En juin dernier, Najat Vallaud Belkacem, ministre des droits des femmes, a affirmé son intention de voir disparaître la prostitution et proposé pour cela la pénalisation des clients.

La pénalisation des clients divise les féministes

Le délit de racolage est une loi sécuritaire qui n'a pas rempli ses objectifs en matière de lutte contre les réseaux et a eu pour effet d'aggraver la situation de précarité et de stigmatisation des personnes en prostitution , en les exposant particulièrement aux violences policières.

Pénaliser les clients fait des prostituées non plus des coupables mais des victimes. Si les clients risquent des peines, la demande se réduira et la prostitution finira par disparaître.

C'est ce qui s'est passé dans les pays nordiques.

Mais la pénalisation aboutirait simplement à faire disparaître la prostitution de l'espace public et à

 encore plus défavorables les conditions des prostituées.

La prostitution deviendrait invisible, mais ne disparaitrait pas.

 

Nous réclamons:

 

– une politique de prévention à la prostitution

– la mise en place de moyens de protection et d'accompagnement social, l' accès à la santé et au

logement pour toutes les personnes prostituées

– une politique d'éducation à une sexualité libre et respectueuse de l'autre

 

L'éducation non sexiste

 

C'est la société qui assigne les hommes et les femmes à des rôles bien établis selon des normes, des préjugés, des stéréotypes qui s'inscrivent dans nos têtes dès la naissance.

Ces normes profondément intériorisés, dictent les rôles, les attitudes, les conduites des garçons et des

filles.

La famille, l'école, les centres d'animation, les médias, les publicités, autrement dit l'environnement

social dans son ensemble, participent à l'assignation des uns et des autres, indépendamment de leur réel

potentiel, de leurs talents et de leurs envies.

Il est grand temps de déconstruire les stéréotypes par une éducation non sexiste .

C'est ce que fait le comité de la Somme de Femmes solidaires en dénonçant les stéréotypes de genre dans les albums et livres de jeunesse, les catalogues de jouets, les publicités .

Avec des animations autour de l'expo » C'est mon genre » dans les bibliothèques, les librairies, les écoles , les lycées, dans les sections préparant aux métiers de la petite enfance.

 

Pouvons nous aller encore plus loin ?

 

L'étendre aux travailleurs sociaux et globalement les personnels au contact de l'enfance , petite enfance et adolescence.......les centres de formation...pourquoi pas les syndicats …. à tout public en fait; il faut changer les mentalités … et recommencer sans arrêt car les résistances sont grandes : les femmes qui ont intégré ces rôles assignés et qui les transmettent à leurs enfants, la patriarcat qui ne veut rien lâcher ….

On sent une volonté politique certaine, pour aller vers plus d'égalité ; mais nous devons être vigilantes et dynamiser cette volonté.

Pas d'annonce sur l'ouverture de places en crèche et la mise sur pied d'un service public de la petite

enfance.

Il faut que l'éducation non sexiste soit inscrite dans les programmes scolaires pour être pérennisée.

 

Discriminations et violences

 

Les violences se nourrissent aussi des stéréotypes de la société, de la banalisation des propos sexistes, de la sous estimation des souffrances vécues et de leurs conséquences.

On offre des jouets violents aux garçons, on ne doit pas s'étonner si plus tard les hommes résolvent le plus souvent les conflits par la violence.

L'homme doit sans arrêt surenchérir pour prouver sa virilité, par des comportements de domination pouvant aller jusqu'à la violence.

 

Féministes dans un monde en crise

 

Précisément parce que nous sommes dans une période de trouble; le féminisme est plus nécessaire que

jamais.

Montée des intégrismes / politique droitière / montée de l'extrême droite / chômage / retour des femmes à la maison / le patriarcat est toujours là et remonte en force.

Quel positionnement spécifique peut prendre notre mouvement sur les sujets de développement durable, de décroissance, de mondialisation , en dehors de toute instrumentalisation politique et pour une efficacité maximum ?

Nous nous sommes quittè-e-s vers 22H .

Toutes ces thématiques seront abordées lors d'ateliers au congrès . Les personnes qui participent au congrès pourront présenter à leur retour les axes politiques retenus dans les ateliers et les plénières .

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 13:56

Le "mariage pour tous" doit s'ouvrir à la procréation médicalement assistée 13/12/12 13:55

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/12/11/le-mariage-pour-t…232.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001 Page 1 sur 3

Le "mariage pour tous" doit s'ouvrir

à la procréation médicalement

assistée

LE MONDE | 11.12.2012 à 17h46 • Mis à jour le 12.12.2012 à 10h17

Par Yvette Roudy, Thalia Breton, Carine Delahaie, Carine Favier, Amandine Miguel,

Catherine Morin Le Sech, Sabine Salmon, Olga Trotiansky

François Hollande s'était engagé, lors de la campagne présidentielle, à mettre

en oeuvre une grande réforme d'ici au printemps 2013, visant à assurer l'égalité

des droits entre toutes et tous, quelle que soit l'orientation sexuelle.

Se déroule en ce moment même la phase des auditions sur le projet de loi, qui

sera présenté le 29 janvier 2013 à l'Assemblée nationale.

En la matière, différentes déclarations du gouvernement arguant que

l'élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de

lesbiennes ne faisait pas partie du projet de loi sont consternantes.

LA PMA A ÉTÉ RETIRÉE DU PROJET

Lors du meeting organisé par les associations LGBT le 31 mars, Najat Vallaud-

Belkacem , alors représentante du candidat Hollande, s'était engagée bien audelà

du mariage et de l'adoption pour les couples de même sexe, en déclarant

alors que " reconnaître l'homoparentalité va supposer plusieurs réformes ",

parmi lesquelles : " Ouvrir l'assistance médicale à la procréation avec donneur

anonyme à tous les couples, sans discrimination ". Elle ajoutait : " François

Hollande a pris l'engagement que l'ensemble de ces réformes aboutissent d'ici

le printemps 2013 (...), le projet de loi est déjà prêt, il est sur la table. "

Or la PMA a été retirée du projet de loi présenté en conseil des ministres, le 7

novembre. Aujourd'hui, seuls les couples hétérosexuels y ont accès, alors

qu'elle est pourtant déjà le mode d'accès le plus fréquent à la parentalité pour

les couples de femmes.

Ne pas leur étendre ce droit constitue une discrimination et contraint les femmes

à pratiquer la PMA à l'étranger.

"LOCATION DES VENTRES"

Féministes et lesbiennes féministes engagées pour l'égalité des droits, nous

pouvons témoigner que la société est prête pour la reconnaissance des familles

homoparentales. Aucun argument valable, ni éthique ni politique , ne se dresse

Le "mariage pour tous" doit s'ouvrir à la procréation médicalement assistée 13/12/12 13:55

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/12/11/le-mariage-pour-t…232.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001 Page 2 sur 3

contre la reconnaissance de la PMA pour les couples de lesbiennes.

Nous ne pouvons accepter , comme nous le constatons aujourd'hui, que pour

écarter la PMA soient utilisés les fallacieux amalgames entre PMA et GPA

(gestation pour autrui ou "mères porteuses").

GPA N'EST PAS UNE "PMA POUR GAYS"

PMA et GPA ne sont pas le pendant l'une de l'autre, ou, comme certains se

plaisent à le dire , la GPA n'est pas une "PMA pour gays". La GPA n'est pas une

forme de procréation médicalement assistée : les lobbies pro-GPA entretiennent

cette confusion à dessein.

Si l'insémination artificielle et la fécondation in vitro relèvent de la PMA, ce n'est

pas le cas de la GPA qui correspond à une industrie de "location des ventres" et

de commerce d'ovocytes. La GPA donne la possibilité aux hommes de disposer

du corps des femmes pour satisfaire un "droit à l'enfant" que nous récusons.

Parce que la demande fait l'offre, la GPA est aussi une question économique,

au centre de toutes les inégalités : domination des hommes sur les femmes, des

riches sur les pauvres, des pays du Nord sur les pays du Sud.

Comment un gouvernement progressiste pourrait-il cautionner la création d'un

marché des ventres au nom d'un "droit à l'enfant" qui n'existe pas et qui ne doit

pas exister ?

PMA et GPA ne relèvent donc pas de la même logique. Il est tout à fait possible

d'autoriser l'une sans accorder l'autre. La liberté ne peut être synonyme de

progrès que si elle garantit l'égalité avec la même force : ce que permet la PMA,

ce qu'empêche la GPA.

La première relève de l'égalité des droits entre les couples ; la seconde implique

la marchandisation du corps des femmes et ne saurait constituer une réponse à

un désir d'enfant.

Le rôle du gouvernement n'est pas d'éviter ces débats, mais de les porter pour

bâtir une société faite de liberté et d'égalité pour toutes et tous. Le

gouvernement doit maintenant faire preuve de courage en élargissant la PMA

aux couples de femmes et en confirmant l'interdiction de la GPA.

 

Thalia Breton, porte-parole d'Osez le féminisme ! ; Carine Favier , présidente du

Planning familial ; Yvette Roudy , ex-ministre des droits de la femme et

fondatrice de l'Assemblée des femmes

Yvette Roudy, ancienne ministre des droits de la femme et fondatrice et

Le "mariage pour tous" doit s'ouvrir à la procréation médicalement assistée 13/12/12 13:55

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/12/11/le-mariage-pour-t…232.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001 Page 3 sur 3

Mariage gay et homoparentalité

Édition abonnés Contenu exclusif

présidente d'honneur de l'Assemblée des femmes ; Thalia Breton , porte-parole

d'Osez le féminisme ! ; Carine Delahaie , rédactrice en chef de Clara Magazine

; Carine Favier, présidente du Planning familial ; Amandine Miguel , membre

du Conseil d'administration d'Osez le féminisme ! ; Catherine Morin Le Sech,

coprésidente de la Coordination lesbienne en France ; Sabine Salmon ,

présidente de Femmes solidaires; Olga Trotiansky , coordination française du

Lobby européen des femmes.

Yvette Roudy, Thalia Breton, Carine Delahaie, Carine Favier, Amandine Miguel, Catherine

Morin Le Sech, Sabine Salmon, Olga Trotiansky

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 22:17

"Si sa fonction de femelle ne suffit pas à définir la femme, si nous refusons aussi de l’expliquer par « l’éternel féminin » et si cependant nous admettons que, fût-ce à titre provisoire, il y a des femmes sur terre, nous avons donc à nous poser la question :

qu’est-ce qu’une femme ?

L’énoncé même du problème me suggère aussitôt une première réponse. Il est significatif que je le pose. Un homme n’aurait pas idée d’écrire un livre sur la situation singulière qu’occupent dans l’humanité les mâles. Si je veux me définir je suis obligée d’abord de déclarer « je suis une femme » ; cette vérité constitue le fond sur lequel s’enlèvera toute autre affirmation. Un homme ne commence jamais par se poser comme un individu d’un certain sexe : qu’il soit homme, cela va de soi. […]

[La femme] se détermine et se différencie par rapport à l’homme et non celui-ci par rapport à elle ; elle est l’inessentiel en face de l’essentiel.

Il est le Sujet, il est l’Absolu : elle est l’Autre »

Simone De Beauvoir, Le Deuxième Sexe

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 22:02

Programme

Informations complémentaires auprès de :

Alexandra Thomas udccas80.conference@amiens-metropole.com 03.22.97.11.84


CONFERENCE SUR LA PRECARITE ALIMENTAIRE

 

Vendredi 07 décembre 2012

 

De 08h30 à 17h00

 

Amphi Cavaillès – Espace Dewailly

Place Louis Dewailly à Amiens

 

08h30 Accueil des participants / Accueil Café

08h45 Mot d’accueil de la Ville d’Amiens G. DEMAILLY

Mot d’accueil du Président de l’UDCCAS de la Somme N. DUMONT

09h15 La précarité alimentaire dans la Somme P. ANNOOT

09h30 Le rôle de l’UNCCAS et des CCAS dans la lutte contre la précarité alimentaire B. CALMELS

10h00 L’évolution des pratiques alimentaires et ses conséquences sur la précarité E. BIRLOUEZ

10H30 Les épiceries sociales et solidaires comme outil de lutte contre la précarité alimentaire G. BAPST

11h00 Education et précarité alimentaire S. THUILLIEZ

11h30 Les orientations de l’ARS pour lutter contre la précarité alimentaire C. LEDOUX

12h00 Le rôle des associations caritatives dans la distribution alimentaire A. BONNAY

12h15 ERDF mécène de l’UDCCAS de la Somme, partenaire dans la lutte contre la précarité P. LAHARY

12h30-13h30 Repas sous forme de buffet + café

Merci de bien vouloir confirmer votre participation au buffet auprès de : udccas80.conference@amiens-metropole.com

 

TABLES RONDES

 

13h30–15h00 Table ronde n°1

Les dispositifs d’accompagnement social pour lutter contre la précarité alimentaire

1. Les aides facultatives des CCAS JB. COEUILLAS

2. Créer une épicerie sociale P. KESSLER

3. Accompagnement social et alimentation H. GREVIN

4. Réflexion sur le jardinier social F. GUILLOT

Débat avec la salle

15h00–15h30 Table ronde n°2

Le respect de l’hygiène et de l’environnement dans les activités culinaires

1. Le respect des règles d’hygiène dans les ateliers culinaires S. PETIT-ROUVILLAIN

2. La gestion des déchets alimentaires B. VERON

Débat avec la salle

15h30–16h30 Table ronde n°3

Alimentation et bien être

1. L’apport de fruits et légumes frais dans la distribution alimentaire P. KERROS

2. Les ambassadrices santé J. QUILLET

3. La sensibilisation à l’équilibre alimentaire B. DESENNE

« Bien dans ses baskets » S.MARIE & L. VIARD

Débat avec la salle

16h30 Discours de clôture du président de l’UDCCAS de la Somme N. DUMONT

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par un chèque libellé au nom de Femmes solidaires , au 52 rue Vatable, 80000 Amiens.

femmes solidaires de la Somme

Le comité de la Somme de FEMMES SOLIDAIRES est un mouvement féministe, pour toutes et tous , reconnu d’éducation populaire, composé uniquement de bénévoles d’origines sociales , culturelles et politiques diverses .

FEMMES SOLIDAIRES agit :

Po   - pour  faire reculer le sexisme et le racisme , les violences , la féminisation de la pauvreté , les discriminations .

Po   - pour faire avancer le droit à la contraception, à l’IVG , à la santé pour toutes , le droit et l’accès à l’emploi et l’égalité des femmes et des hommes .

 

FEMMES SOLIDAIRES défend les valeurs fondamentales de LAICITE, de MIXITE, d’EGALITE , pour les droits des femmes , de PAIX et de LIBERTE .

 

Archives

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Femmes solidaires de la Somme

 

52 rue Vatable

8000 Amiens

Tél : 03.60.10.55.49.

Nos permanences

Nos permanences d’écoute et d’information

Pour écouter, conseiller, orienter les femmes, en les rendant actrices de leur vie dans la connaissance et le respect de leur droit .

En toute confidentialité , lors de nos permanences :

Su  sur rendez- vous , en téléphonant au  03 60 10 55 49

 

Le  

Nos actions

Nos actions dans la Somme

FEMMES SOLIDAIRES de la Somme

An - anime une soirée-débat mensuelle : le 1er lundi du mois à 19H au local 52 rue Vatable, Amiens

As - assure des permanences d’écoute et d’information

Rr - rencontre les femmes sur le terrain

In - interpelle les pouvoirs publics et les élu-e-s

Ss - sensibilise et informe les travailleurs sociaux , les enseignants , les professionnels de santé

Tr - travaille auprès des jeunes , pour une éducation non sexiste et non violente dès le plus jeune âge

E   - encourage les femmes à devenir actrice de leurs droits

M  - parraine des fillettes éthiopiennes pour lutter contre l’excision

O   - organise des journées de formation et anime des conférences

V   - veille sur l’actualité juridique.

Nos projets

Projet de Femmes solidaires de la Somme :

 

Éducation non violente et non sexiste au collège
Réalisations d'affiches PAR et POUR des collégiens
pour promouvoir des relations de respect, de mixité, d'égalité, de solidarité
entre les filles et les garçons

 

PROJET de FEMMES SOLIDAIRES , comité de la Somme

2017


1er Semestre :

 

 
Campagne « Si j'étais élue »

 

Questionnaire : à vos stylos, laissez nous un commentaire !

« Si j'étais élue, quelles seraient les
premières mesures que je prendrais ?"
 
Une action de proximité d'éducation populaire .
 A la rencontre des femmes pour recueillir leurs paroles au sujet :« Si j'étais élue, quelles seraient les
premières mesures que je prendrais ? « .
Des femmes de tous âges , de tous milieux sociaux, rurales et citadines NB : chaque femme doit mentionner : le prénom, l'âge , la profession .
 
La parole de ces femmes constitueront un programme qui sera présenté aux différents candidat-e-s aux élections
présidentielles et législatives.
Comme nous l'avions fait dans une campagne sur la précarité des femmes, nous envisagerons peut être de
réaliser un recueil avec ces paroles de femmes .
 
2ème semestre :
 
Journées du Matrimoines
 
 vendredi 29 / samedi 30 / dimanche 31 septembre 2017
 
Nos objectifs :
mettre en valeur l'histoire des femmes dans différents domaines , des femmes d'Amiens, des femmes samariennes, des femmes picardes et d'ailleurs .
Amener les femmes des quartiers prioritaires à participer à ces journées.
 
Pour 2017, nous avons retenu 3 axes : les femmes dans la littérature / les femmes dans l'histoire / les femmes
autour du textile .
 
Les femmes dans la littérature
Psence d'auteures dans les librairies + une vitrine consacrée à des productions de femmes .
 
Organisation d'une rencontre littéraire pour désigner des textes d'auteures que nous pourrions proposer pour
l'épreuve de français du bac .
 
Les femmes dans l'histoire
Lieu : à Camon
Parcours urbain autour des femmes résistantes et femmes déportées à Ravensbruck
Présentation de notre exposition « La force des femmes « 8 thématiques développées à partir des réalités
historiques du camp de Ravensbruck.
 
Noms de rues : Camon compte déjà des rues avec des noms de femmes ( rue Danielle Casanova/ Louise
Michel/ Marie Curie / rosa Luxemburg/ Émilie Debrie/ Lucie Aubrac . Spectacle, expo...
 
 
Les femmes autour du textile
 
Des ateliers de couture à l'histoire du travail des femmes dans les filatures, teintureries à Amiens et plus particulièrement dans
le quartier St Leu. Cf.Expos, ateliers...