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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 21:57

Espace Picard pour l'Iintégration

ville & intégration en Picardie

avec la participation de l’Uriopss Picardie

ENJEUX DE SANTE POUR LES POPULATIONS PRECAIRES

 

Le 6 décembre 2012 de 9h15 à 17h

 

A 

AUBERGE DE JEUNESSE

30 Square Friant les 4 chênes

80 000 - Amiens

 

 

 

Entrée libre

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 21:56

AUTRES ECHANGES, AUTRE MONDE

 

 

Amiens, le 7 novembre 2012

 

Les journées d’Artisans du Monde

Expo-vente du 7 au 9 décembre 2012

 

Donnez du sens à vos achats !  

 

Créé en 1974, Artisans du Monde est le premier réseau associatif de commerce équitable en France. Les 6300 militants et les 87 salariés du mouvement Artisans du Monde relèvent quotidiennement le défi de promouvoir un commerce équitable exigeant, dans des points de vente de proximité, lieux de consommation, d’information et de mobilisation au bénéfice de 120 organisations de producteurs dans 48 pays d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique Latine.

 

La période de Noël se prête idéalement à l’achat de produits issus du commerce équitable et l’association Artisans du Monde d'Amiens organise cette année une grande expo-vente.

 

Auberge de Jeunesse

46 Square Friant, les 4 chênes, Amiens

 

ENTREE LIBRE

 

Le Vendredi 7 décembre, de 13h à 20h,
Le Samedi 8 décembre, de 11h à 20h,
Le Dimanche 9 décembre, de 11h à 20h,

 

Vendredi 7 à 20h : projection-débat autour du film Les défis du Guarana, avec Lise Trégloze de la Fédération Artisans du Monde.

 


Samedi 8 après-midi : jeux pédagogiques et animations avec l’association Léo Lagrange.

 

 

Dimanche 9 après-midi : histoires d’ailleurs par des conteurs.

 

 

Le choix est large lorsqu’il s’agit de trouver le cadeau idéal pour les fêtes de fin d'année. Bijoux, étoles, cosmétiques, maroquinerie, vaisselle, vannerie, décoration, instruments de musique, jouets, jeux, épicerie, chocolats, corbeilles gourmandes…

 

Si vous n’arrivez pas à vous décider, vous pouvez aussi offrir à vos proches les tout nouveaux chèques-cadeaux Artisans du Monde. D’une valeur de 10 euros, ils sont valables dans les 125 points de vente Artisans du Monde.

 

Sur place, dégustation possible de produits équitables.

 

Parking gratuit.

Contact presse : Christian Berte

amiens.artisansdumonde@gmail.com 

Tél : 06 20 96 29 55

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 07:16

le 20 / 11 / 12

 

Madame, Monsieur

 

L'association Femmes solidaires de la Somme mène, depuis quelques années, une campagne de sensibilisation contre le sexisme dans les livres et les catalogues de jouets .

 

En tant que parents et éducateurs, nous pensons que pour prévenir des violences, il faut déconstruire les stéréotypes et les préjugés et promouvoir une éducation non sexiste dès le plus jeune âge .

Or il se trouve que les magasins de jouets séparent clairement un rayon pour filles et un rayon pour garçons. Cette distinction figure aussi clairement dans les catalogues de vente de ces magasins .

 

Il est évident que cette distinction affichée empêche les enfants de choisir des jeux, des jouets, des déguisements, en fonction de leur caractère, leurs aptitudes et leurs envies, et les force à se

conformer aux rôles stéréotypés liés aux genres, qui sont à l'origine de la plupart des discriminations de sexe.

Les magasins U ont pris cette année conscience de ces discriminations et ont présenté un catalogue où la plupart des clichés sexistes sont inversés. Ce catalogue a agréablement surpris

parents et associations qui n'ont pas manqué de partager leur contentement sur les réseaux sociaux.

C'est après avoir reçu beaucoup de plaintes de clients que les magasins U ont fait l'effort de chasser les clichés sexistes et discriminants de leur catalogue de jouets.

Nous encourageons votre enseigne à prendre cette même initiative dans vos magasins et dans

vos catalogues de jouets. Si non nous serions obligés de dénoncer vos pratiques discriminatoires et de les signaler aux services Promotion de l'égalité qui légiféreront.

 

Dans l'intérêt de tous

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 18:50


ELIZA

Création et mise en scène de Mélanie Davidts.

 L’entrée est gratuite. Parlez en autour de vous .

Ce spectacle a pour origine les travaux menés par Mélanie Davidts et sa troupe, dans le cadre d’une représentation de fin d’études au Cours Florent.

Les acteurs, au nombre de six, sont issus du Cours Florent. Le texte est une création originale de Mélanie Davidts, également issue du Cours Florent.

Présentation générale de l’œuvre

Eliza, c’est avant tout l’histoire d’une initiation. Initiation à l’amour, initiation à la souffrance, à la quête d’identité.

Mais c’est aussi le premier dépit amoureux et la perte des illusions, la fuite de l’innocence.

La pièce s’articule autour de deux tandems, composés d’Eliza et Victor, et de deux régisseurs, symbolisant leur conscience. Ces derniers auront pour rôle d’influencer les choix des principaux protagonistes et de perturber le bon déroulement de la pièce.

Eliza est une jeune fille insouciante, innocente et passionnée.

Elle fait la rencontre de Victor,  le « Premier ».

Victor est un jeune homme brillant, narcissique, manipulateur. Après une enfance difficile marquée par le décès de sa mère, il entretient des relations destructrices avec la gente féminine.

Leur relation est loin d’être idyllique. Eliza est aveuglée par l’amour. Elle connaitra la dépendance, le narcissisme, enfin la chute.

À ce quatuor, s’ajoute Olivia, psychologue et sœur d’Eliza. En proie à ses propres névroses, elle n’aura de cesse de confronter Eliza à la réalité douloureuse de son couple. Agnès, amie de longue date d’Eliza, légèrement excentrique, apporte une touche de légèreté et d’humour dans ce climat pesant.

L’écriture :

Ce texte se veut quotidien. Le thème principal en est l’amour, mais il ne laisse à aucun moment place à un quelconque pathos ni sentimentalisme.

L’écriture se veut froide, incisive, implacable. Les phrases sont globalement assez courtes, semblables à des sentences.

De part le traitement du sujet, il met en exergue un discours quant au quotidien et sa « normalité cruelle ».

La mise en scène :

La mise en scène n’a de cesse d’alterner humour cynique et poésie monstrueuse.

Les personnages se meuvent dans un décor symbolisant l’intérieur d’une boîte à musique. Le spectateur est plongé dès le lever du rideau dans une atmosphère évoquant l’enfance, l’innocence.

Le plateau est épuré, une table, quelques chaises et un cube central.

Le rythme général de la pièce est assez soutenu, voire frénétique par instants. Eliza et Victor n’ont ainsi pas le temps de s’appesantir et se retrouvent victimes de l’engrenage dans lequel ils sont pris.

Les régisseurs apparaissent comme des électrons libres, capables de bouger, parler, quand bon leur semble. Le spectateur assiste, sur un même plateau, à la confrontation de deux univers parallèles, régis par un temps et un enjeu différents.

Les extraits :

Extrait de la scène 1ère :

« (…) AGNES : Raconte-moi ce qu’il y a d’intéressant par là.

ELIZA : Il y a un homme.

AGNES : Mais montre-moi. Je veux le voir.

ELIZA : Troisième rang à gauche.

AGNES : Ah oui, pas mal. Mais va lui parler, t’as rien à perdre.

ELIZA : Mais non, je peux pas. Je suis pas coiffée, pas maquillée.

AGNES : Au moins, il te verra tout de suite au naturel. Ce sera une chose de faite. Mais le fixe pas comme ça, tu fais peur.

ELIZA : Mais je sais pas comment on fait.

AGNES : Bon, essaye de le regarder d’une façon indifférente.

ELIZA : Ça passe ? Non, ça passe pas.

AGNES : Alors, fais l’impatiente maintenant.

ELIZA : Ça passe ? Non, ça passe pas.

AGNES : Fais-moi un air coquin.

ELIZA : Ça passe ? Non, ça passe pas.

AGNES : Joue moi l’effroi.

ELIZA jouant l’effroi : L’effroi ? Mais pourquoi, c’est pas le but.

AGNES : Je trouvais qu’on s’amusait bien.

ELIZA : Je fais quoi maintenant ? T’as vu, il a regardé par ici.

AGNES : Non j’ai pas vu. Mais c’est l’occasion. Prends ton courage à deux mains, et va le voir.

LILY scandant son nom : Eliza, Eliza, …

AGNES : Je vois que tu es prête là. Souffle un coup, et bonne chance. Tu me racontes tout. »

Extrait de la scène finale :

« (…) ELIZA : Ce qu’il restait, ce n’était pas l’amour, mais la colère. L’amour, il n’y en avait plus depuis longtemps. Le goût de la colère est amer. L’instant d’après, j’ai soufflé, une énorme respiration comme je n’en avais pas eu depuis quatre ans. Tout ce temps, une tonne pesait sur mon buste, mais elle était invisible à tous, surtout à moi. C’est quand elle s’est envolée que j’en ai pris conscience. Je respirais enfin, mes poumons reprenaient vie. Je respirais enfin, j’étais libérée après une prise d’otage longue de quatre années.

Au début, j’ai beaucoup pleuré, un torrent de sanglots s’était emparé de mes yeux. Je ne pouvais plus l’arrêter. Même dans mes rêves, je pleurais. »

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 18:45


L’association Femmes solidaires de la Somme


est heureuse de vous inviter à sa prochaine soirée-débat


du lundi 3 décembre à 19h au 1 rue Godris Amiens , qui aura pour thème :

 

Pour un féminisme populaire et universel !


Ce sera un temps d’échanges qui enrichira la préparation de notre prochain congrès en janvier 2013.

 

Une ou deux élues du Collectif national animeront le

débat.


Ce sera le moment de construire avec vous nos prochaines actions locales, de faire remonter des propositions, idées, questions…

 

Cette soirée est ouverte à toutes et à tous.

 

Alors n’hésitez pas à venir accompagné-e , et à diffuser largement l’information.

 

Ce temps convivial se fera autour d’une collation.

 

Bien solidairement

 

Anne Marie Queulin


Femmes Solidaires de la Somme


Tél : 03 60 10 55 49

Blog : femmesolidairesomme.overblog.com/

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 19:09

"Najat Vallaud-Belkacem lance un programme "anti-sexisme" en maternelle

 

Par Claire Chartier, publié le 18/10/2012 à 20:55

Mis en sommeil pendant plus de dix ans, le comité interministériel aux droits des femmes et à l'égalité professionnelle sera réactivé en novembre prochain, sous la houlette de la ministre chargée de ces questions, Najat Vallaud-Belkacem. Le point sur l'un des thèmes phares de ce rendez-vous: la lutte contre les stéréotypes sexistes. 

MIS EN SOMMEIL PENDANT PLUS DE DIX ANS, LE COMITÉ INTERMINISTÉRIEL AUX DROITS DES FEMMES ET À L'ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE SERA RÉACTIVÉ EN NOVEMBRE PROCHAIN, SOUS LA HOULETTE DE LA MINISTRE CHARGÉE DE CES QUESTIONS, NAJAT VALLAUD-BELKACEM. LE POINT SUR L'UN DES THÈMES PHARES DE CE RENDEZ-VOUS: LA LUTTE CONTRE LES STÉRÉOTYPES SEXISTES. 

François Hollande veut en faire un événement. Le président de la République ouvrira lui-même le comité interministériel aux droits des femmes et à l'égalité professionnelle prévu en novembre prochain par un discours ad hoc, précédé d'une visite sur le terrain. Créé en 1982 sous l'ère Mitterrand, ce comité ne s'était plus réuni depuis l'année 2000.  

Au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre chargée de ces questions, on prépare et on annonce depuis plusieurs semaines ce comité auquel assistera l'ensemble des ministres et qui doit arrêter un plan d'action concret. Au menu, trois grandes thématiques : le sexisme, l'égalité professionnelle et les violences faites aux femmes. Le point sur la première d'entre elle, le sexisme ordinaire.  

2013, année de l'égalité à l'école

Pour Najat Vallaud-Belkacem, le combat est à mener dès la grande section de maternelle. Conçu pour faire comprendre aux enfants les différences de genres entre les individus - qu'est-ce que le masculin, qu'est-ce que le féminin ? - un programme d'une quinzaine d'heures sera expérimenté dans cinq rectorats au second semestre 2013, en collaboration étroite avec le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, très investi sur le dossier, au point que l'année 2013 sera décrétée année de l'égalité à l'école.  

Baptisé l'ABCD de l'égalité, ce programme " anti-sexisme " pour les petits s'inspire très directement de la méthode élaborée par Nicole Abar, une ancienne championne de football, qui a pu constater au fil de sa carrière la vigueur des clichés sexistes dans le sport. Des films seront également diffusés aux parents, en vue de les intégrer à la démarche. 

Les collégiens, eux, seront amenés à réfléchir sur la notion de respect envers l'autre sexe, et sur les violences subies par les filles - une grande conférence regroupant enseignants et chefs d'établissements est également prévue en novembre sur le sujet. A partir de janvier prochain, des sessions auront lieu dans tous les collèges, animées entre autres par un millier de jeunes de l'Agence du service civique, en collaboration avec la Ligue de l'enseignement.  

L'éducation sexuelle dans les petites classes?

Mieux informer sur la sexualité aide aussi à lutter contre le sexisme. Prévue par la loi dès l'école primaire depuis 2001 - sous l'impulsion de la ministre chargée de l'enseignement scolaire de l'époque, Ségolène Royal - l'éducation sexuelle n'a jamais vraiment été abordée dans les petites classes.  

Le sujet est difficile à traiter pour les enseignants. En effet, ils sont parfois aux prises avec des parents qui craignent un discours normé de la part de l'Education nationale, susceptible d'influencer leurs enfants dans un sens ou dans un autre, à un âge où se forgent les premiers modèles comportementaux. C'est pourquoi ce volet sera surtout développé au lycée. D'autres mesures sont attendues, dans le domaine des médias, notamment. 

 
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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 18:55

 ELIZA

Création et mise en scène de Mélanie Davidts.

 mardi 20 novembre, à 14H , au Safran ( entrée gratuite)

Ce spectacle a pour origine les travaux menés par Mélanie Davidts et sa troupe, dans le cadre d’une représentation de fin d’études au Cours Florent.

Les acteurs, au nombre de six, sont issus du Cours Florent. Le texte est une création originale de Mélanie Davidts, également issue du Cours Florent.

Présentation générale de l’œuvre

Eliza, c’est avant tout l’histoire d’une initiation. Initiation à l’amour, initiation à la souffrance, à la quête d’identité.

Mais c’est aussi le premier dépit amoureux et la perte des illusions, la fuite de l’innocence.

La pièce s’articule autour de deux tandems, composés d’Eliza et Victor, et de deux régisseurs, symbolisant leur conscience. Ces derniers auront pour rôle d’influencer les choix des principaux protagonistes et de perturber le bon déroulement de la pièce.

Eliza est une jeune fille insouciante, innocente et passionnée.

Elle fait la rencontre de Victor,  le « Premier ».

Victor est un jeune homme brillant, narcissique, manipulateur. Après une enfance difficile marquée par le décès de sa mère, il entretient des relations destructrices avec la gente féminine.

Leur relation est loin d’être idyllique. Eliza est aveuglée par l’amour. Elle connaitra la dépendance, le narcissisme, enfin la chute.

À ce quatuor, s’ajoute Olivia, psychologue et sœur d’Eliza. En proie à ses propres névroses, elle n’aura de cesse de confronter Eliza à la réalité douloureuse de son couple. Agnès, amie de longue date d’Eliza, légèrement excentrique, apporte une touche de légèreté et d’humour dans ce climat pesant.

L’écriture :

Ce texte se veut quotidien. Le thème principal en est l’amour, mais il ne laisse à aucun moment place à un quelconque pathos ni sentimentalisme.

L’écriture se veut froide, incisive, implacable. Les phrases sont globalement assez courtes, semblables à des sentences.

De part le traitement du sujet, il met en exergue un discours quant au quotidien et sa « normalité cruelle ».

La mise en scène :

La mise en scène n’a de cesse d’alterner humour cynique et poésie monstrueuse.

Les personnages se meuvent dans un décor symbolisant l’intérieur d’une boîte à musique. Le spectateur est plongé dès le lever du rideau dans une atmosphère évoquant l’enfance, l’innocence.

Le plateau est épuré, une table, quelques chaises et un cube central.

Le rythme général de la pièce est assez soutenu, voire frénétique par instants. Eliza et Victor n’ont ainsi pas le temps de s’appesantir et se retrouvent victimes de l’engrenage dans lequel ils sont pris.

Les régisseurs apparaissent comme des électrons libres, capables de bouger, parler, quand bon leur semble. Le spectateur assiste, sur un même plateau, à la confrontation de deux univers parallèles, régis par un temps et un enjeu différents.

Les extraits :

Extrait de la scène 1ère :

« (…) AGNES : Raconte-moi ce qu’il y a d’intéressant par là.

ELIZA : Il y a un homme.

AGNES : Mais montre-moi. Je veux le voir.

ELIZA : Troisième rang à gauche.

AGNES : Ah oui, pas mal. Mais va lui parler, t’as rien à perdre.

ELIZA : Mais non, je peux pas. Je suis pas coiffée, pas maquillée.

AGNES : Au moins, il te verra tout de suite au naturel. Ce sera une chose de faite. Mais le fixe pas comme ça, tu fais peur.

ELIZA : Mais je sais pas comment on fait.

AGNES : Bon, essaye de le regarder d’une façon indifférente.

ELIZA : Ça passe ? Non, ça passe pas.

AGNES : Alors, fais l’impatiente maintenant.

ELIZA : Ça passe ? Non, ça passe pas.

AGNES : Fais-moi un air coquin.

ELIZA : Ça passe ? Non, ça passe pas.

AGNES : Joue moi l’effroi.

ELIZA jouant l’effroi : L’effroi ? Mais pourquoi, c’est pas le but.

AGNES : Je trouvais qu’on s’amusait bien.

ELIZA : Je fais quoi maintenant ? T’as vu, il a regardé par ici.

AGNES : Non j’ai pas vu. Mais c’est l’occasion. Prends ton courage à deux mains, et va le voir.

LILY scandant son nom : Eliza, Eliza, …

AGNES : Je vois que tu es prête là. Souffle un coup, et bonne chance. Tu me racontes tout. »


Extrait de la scène finale :

« (…) ELIZA : Ce qu’il restait, ce n’était pas l’amour, mais la colère. L’amour, il n’y en avait plus depuis longtemps. Le goût de la colère est amer. L’instant d’après, j’ai soufflé, une énorme respiration comme je n’en avais pas eu depuis quatre ans. Tout ce temps, une tonne pesait sur mon buste, mais elle était invisible à tous, surtout à moi. C’est quand elle s’est envolée que j’en ai pris conscience. Je respirais enfin, mes poumons reprenaient vie. Je respirais enfin, j’étais libérée après une prise d’otage longue de quatre années.

Au début, j’ai beaucoup pleuré, un torrent de sanglots s’était emparé de mes yeux. Je ne pouvais plus l’arrêter. Même dans mes rêves, je pleurais. »

Mélanie Davidts : Comédienne, auteur et metteur en scène.

Mélanie a commencé le théâtre à l’Académie des Beaux-arts de Liège.

Après un diplôme de Master 2 en Droit et de Master 1 en Arts du spectacle, elle quitte sa Belgique natale pour intégrer le Cours Florent en 2009. Elle y suit l’enseignement de Vanessa Larré, Frédéric Haddou, Bruno Blairet, Laurent Natrella, Julien Kosellek et Suzanne Marrot.

Elle prend des cours d’improvisation auprès de David Garel, et participe au cours de Masque de Thimotée Leuba. Elle suit également un stage d’écriture sous la direction de Christine Anglio.

Alexis Bloch : Comédien

Justine Boschiero : Comédienne

Après un baccalauréat littéraire option théâtre obtenu au lycée Margueritte à Verdun, Justine étudie Les Lettres Modernes au Campus des Lettres et Sciences Humaines de Nancy2. En parallèle, elle suit une formation théâtrale au Conservatoire D’Art Dramatique durant 2 ans. Sa licence en poche, elle vient à Paris pour compléter cette formation en art dramatique aux Cours Florent. Durant son cursus Florentin, elle travaille en tant qu’Assistante d’Education dans un collège du 11ème arrondissement. Elle anime, pendant deux ans, un atelier destiné à éveiller les élèves de sixième et de cinquième au théâtre. A la fin de cet atelier, les jeunes étudiants ont donné une représentation publique de leurs travaux d’apprentis comédiens.

Mareen Bessi : Comédienne

Après des études universitaires de Ressources Humaines, Mareen part à Londres où elle suit des cours de théâtre dispensés par Natasha Langridge, comédienne anglaise, à l'école Startek.

En 2009, elle intègre le Cours Florent, où elle suit un enseignement théatral d'une part, sous la direction de professeurs tels que Vanessa Larré, Frédéric Haddou, Benoit Guibert, et cinématographique d'autre part, avec des enseignants tels que Christine François, Juan Pittaluga, Jean-Paul Civeyrac et Marie Vermillard. Elle participe aux cours d'improvisation de David Garel.

Actuellement, elle réalise un court métrage.

Laurie Dupont : Comédienne

Laurie a commencé le théâtre à l’âge de 9 ans. En 2008, elle continue sa formation de comédienne au sein de son lycée en choisissant l'option théâtre. Elle monte Jacques et son maitre de Kundera et le présente en 2009 en y interprétant le rôle principal. Au même moment, elle fera de la figuration et obtiendra un rôle à la télévision dans Que du bonheur.  La série est diffusé sur TF1.

Après avoir obtenu son baccalauréat à Caen, elle vient directement à Paris pour poursuivre son apprentissage au Cours Florent.

Parallèlement à sa passion pour la comédie, Laurie a aussi pris des cours de chant, dès l'âge de 12 ans.

En 2008 et 2009, elle se produit sur scène lors d'un concert au Cargö à CAEN.

Marion De Chambure : Comédienne

Issue des Cours Florent, Marion est diplômée d’un Master de droit pénal. Après avoir suivi des cours du soir pendant six ans, elle intègre la troupe Francis&co avec laquelle elle joue Une demande en mariage de Tchekhov et une création de la metteur en scène Léonore Confino.

Actuellement en 3ème année au cours Florent elle suit des cours de caméra, de masque, et de comédies américaines tout en menant une recherche sur l’écriture dramaturgique. Elle y joue Le traitement de Martin Crimp, Une paire de gifle de Feydeau, Les estivants de Maxime Gorki ou encore des scènes de films comme Les hommes préfèrent les blondes, Ninotchka ou Mes meilleures amies.


Clément Perdereau : Comédien

 Après avoir obtenu son Bac STI électronique et avoir étudié dans la faculté d’informatique de Versailles-St Quentin, Clément se rend à Paris pour intégrer la formation professionnelle du Cours Florent. Actuellement en 3ème année, il a suivi l’enseignement de professeurs tels que Georges Bécot, Estelle Bonnier, Jérôme Dupleix, Jean-Pierre Garnier, Cyril Anrep ou encore Suzanne Marrot. Il a également eu l’occasion de suivre les cours d’improvisation sous la direction de David Garel.

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 19:42

Pour nous, Femmes solidaires, association de défense des droits des femmes et de lutte contre les violences faites aux femmes, le procès des viols collectifs commis sur deux mineures à Fontenay-sous-Bois, s’achève sur un verdict désastreux et inadmissible pour les victimes en premier lieu mais également pour toutes les femmes. Le viol en réunion est un crime et les peines encourues pour de tels crimes peuvent aller jusqu’à 20 ans de réclusion.

Dans cette affaire, qu’est-ce qui a retenu la justice de faire appliquer des peines plus lourdes et qu’est-ce qui a permis d’en arriver à l’acquittement de 10 des 14 accusés? Quel message envoyons-nous à la jeunesse ? Un message d’impunité aux violeurs et un message de découragement aux victimes. Pensons à Nina et Stéphanie qui ont déjà été très éprouvées et font preuve d’un courage incroyable depuis douze années, mais aussi à toutes celles qui n’osent encore parler, et ne sont en aucun cas encouragées à le faire avec ce verdict.

Alors que nos militantes interviennent chaque semaine dans les établissements scolaires pour faire reculer les viols et violences sexistes et encourager les victimes à oser une parole, la justice nous rend la tâche encore plus difficile aujourd’hui avec une telle décision, au lieu de légitimer notre action. Les avocat-es des deux parties se retrouvent pour dire que le procès a été « bâclé ». Comment est-il possible aujourd’hui de bâcler une telle affaire, qui a des répercussions sur l’ensemble de la société ? Rappelons qu’aujourd’hui une femme est violée toutes les 7 minutes, que 25 % des victimes osent porter plainte et que seulement 2% des violeurs seraient condamnés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et montrent le problème plus global et profond auquel doit faire face notre société.

L’incapacité de la justice à faire face à ce type de dossier nous alerte, une fois de plus, sur les difficultés toujours réelles pour établir la preuve et entendre la parole des femmes victimes. Quelle justice voulons-nous pour les femmes ?

Nous savons que les droits des femmes sont toujours difficiles à faire respecter, l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel en mai, nous l’a rappelé : nous ne pouvons donc minimiser une telle décision juridique, tant elle aura de retentissement sur la vie et l’intégrité physique et psychique des femmes.

Rien ne devrait permettre d’innocenter un violeur et de banaliser des crimes commis à l’encontre des femmes. Pas d’impunité pour les violeurs !

Malgré le climat hostile aux femmes victimes de violences, nous les encourageons à ne pas se taire. Ensemble, associations féministes aux cotés des femmes, nous nous battrons pour faire avancer nos droits.

Femmes solidaires, le 11 octobre 2012 Verdict du procès pour viols en réunion à Fontenay-Sous-Bois FEMMES SOLIDAIRES S’INDIGNE !

Contact presse : 06.76.71.08.54

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 18:12

 


La publicité

 

La publicité a pour objet de vendre un produit . Elle doit le faire en quelques secondes et s'adresser à des millions de téléspectateurs, de passants ou de lecteurs.

Elle doit être facile à comprendre, simple, percutante.

Elle s'appuie sur des éléments familiers de notre quotidien .

La publicité vise le plus souvent une stratégie d'incitation à la consommation , ciblant un public particulier.

L'objet consommable peut être matériel ( bien, produit) ou immatériel ( service, événement).

 

Le 1er but de la pub : attirer l'attention du client sur le produit , pour qu'il achète le produit.

 

Le 2ème but: créer un besoin, persuader que le produit répond aux besoins.

 

Définition: Publicité = toute communication ayant pour but direct ou indirect

de promouvoir la vente de produits ou de services .

Pour atteindre ce but, la pub a généralement peu de temps. Il lui faut donc presque

simultanément capter l'attention, la retenir, et faire passer son message.

 

En ce sens, la pub pourrait être dans la catégorie des techniques de manipulation de la conscience.

 

Il est important de rappeler que la pub est avant tout une opération commerciale visant à influencer le plus grand nombre, de façon à l'amener à acheter.

Il ne s'agit donc pas d'une simple annonce, mais d'une pure propagande commerciale.

 

La publicité est partout: à la télé, à la radio, dans les journaux, la presse écrite, le métro, sur les bus, dans la rue, au cinéma, dans nos boites aux lettres, au téléphone, sur internet...

 

Nous captons en moyenne , quotidiennement 2500 messages publicitaires,

messages que nous intériorisons et qui construisent nos représentations.

 

Les pubs sont partout et nous harcèlent pour faire vendre leurs produits.

Outre que ce harcèlement est intolérable, il porte atteinte à la libre conscience individuelle, à notre jugement, à notre libre arbitre.

 

Et l'agression se fait surtout à travers la forme même du message ( le meilleur exemple en est la façon dont les femmes sont considérées, méprisées, utilisées..)

Les spécialistes s'entendent pour dire que la pub constitue un des agents de socialisation les plus puissants de l'ère moderne, pour nous dire qui nous sommes, qui nous devrions être et où trouver le bonheur.

 

La pub véhicule un message idéologique et nous propose_ voire nous impose_ une manière de penser et d'entrer en relation avec les autres.

 

…..................................................................................................................................

Les publicités sexistes

 

Le sexisme représente une discrimination envers l'autre sexe, auquel on refuse l'égalité ou la dignité en stéréotypant les caractéristiques générales qu'on attribuera à ce sexe.

Une publicité sexiste, c'est un message, une affiche qui, pour faire la promotion d'un produit, utilise des stéréotypes qui sont souvent sexistes.

La pub cherche à nous vendre, bien plus qu'un simple produit, toute une logique sociale de domination en utilisant tous les pires clichés sociaux, dont le sexisme .

 

La publicité nous vend du sexisme.

…..................................................................................................................................

Les femmes, les hommes mais aussi les enfants continuent à y être représenté-es par des stéréotypes .

La pub véhiculant des stéréotypes de genre enferme les femmes et les hommes dans

des rôles prédéfinis, artificiels, et souvent dégradants, humiliants et abêtissants pour

les 2 sexes .

Et dans les pubs sexistes, ce sont souvent les femmes qui trinquent.

 

La femme renvoyée à la sphère privée

Les femmes sont majoritairement renvoyées à la sphère domestique et privée, c'est

à dire au couple et à la vie familiale, l'entretien de la maison, l'apparence et le corps

Des différences stéréotypés et hiérarchisées

Ex: les pubs de gaz de France

Ces pubs illustrent symboliquement le partage du monde et de la parentalité entre femmes et hommes. La femme est en rose, l'homme en bleu.

La femme rentre à l'intérieur ou y est, vers la sphère domestique, tandis que l'homme sort ou est dehors, vers l'extérieur, la sphère publique . L'homme est maitre de la technologie.

La femme est affublée d'une poupée, lui d'accessoires masculins et virils ( ballon,skate).

 

Ex: Pub Renault Clio

Cette affiche qui joue sur le registre de l'humour, illustre le partage du monde entre hommes et femmes: la femme est concernée par la maternité tandis que l'homme fait de sa future paternité le prétexte à une gratification par anticipation et le moyen de satisfaire certains de ses désirs personnels .

 

La pub ne laisse place à aucune communauté d'intérêt .

Dans de nombreuses pubs, les hommes sont en état d'action, en position de pouvoir. Les femmes sont plutôt en état de passivité et de disponibilité, soumises à la volonté d'une autre personne.

Un autre stéréotype féminin courant est celui de la « superficielle ».

Ex: pub Samsung: la star de télé-réalité y joue la parfaite Barbie idiote et mignonne

qui n'y comprend rien à cette caméra..... caméra plus intelligente

Ex: Alfa Roméo : Les voitures se possèdent comme des femmes .

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La pub réduit la femme à un objet

 

Les femmes endossent 2 rôles dans la pub:

l'illustration du produit: l'image féminine doit forcément se rattacher au produit

vendu, cela suggère qu'elle en soit la seule consommatrice objet en association avec le produit: la femme est secondaire et fait partie du décor, il y a une totale adéquation entre le produit vendu et la présence féminine, le plus souvent représentée de façon sexy ou potiche.

L'image de la femme est utilisée comme une accroche picturale. L'objectif est d'attirer l'attention sur le produit, mais pas nécessairement d'identifier le personnage féminin au produit.

La femme est alors souvent représentée comme objet de fantasmes, en particulier sexuels stimulés par des allusions.

 

La pub donne une image corporelle fictive

 

diktat de la minceur/ diktat de la jeunesse/ diktat de la beauté unique qui :

- dénaturent le rapport des femmes à leur corps et les convient à une identification narcissique.

- uniformisent leur corps, en les assignant à « des modèles corporels inaccessibles »

- entraînent le refus irrationnel du vieillissement

- limitent trop souvent l'identité des femmes à leur pouvoir de séduction et les cantonne au paraître, alors que le masculin est campé sous le signe du faire.

 

La pub sexiste exploite donc une image dégradée, parfois dégradante, de la femme ou de l'homme et joue sur les stéréotypes sexuels, dans le but de vendre un produit .

 

La publicité devient sexiste lorsqu'elle reproduit des préjugés à l'égard des femmes, à l'égard de leurs traits de caractère ou de leur rôle dans la société, lorsqu'elle utilise abusivement et hors de propos le corps des femmes, la nudité et la sexualité, dans le seul but d'augmenter les ventes d'un produit ou de faire passer un message.

« La publicité sexiste rend publique une certaine vision, un certain regard porté sur les femmes."

 

La publicité tend à faire des femmes des objets au sens propre et figuré.

 

Les publicitaires placent les femmes dans des positions inconfortables, anormales,

les jambes écartées , dans un déséquilibre qui accentue leur fragilité, leur vulnérabilité et leur disponibilité .

Quand au regard, il est la plupart du temps oblique ou dirigé vers le bas, signe

manifeste de soumission.

Souvent, la tête est tout simplement coupée de l'image; cette symbolique passe le

message insidieux qu'il n'est même pas nécessaire pour les femmes de posséder

une tête, tant qu'elle donne un corps à donner aux regards.

Le corps est souvent tronçonné ou dénudé pour servir de présentoir ou de faire valoir à un produit.

 

La pub et la nudité

 

Pourquoi choisit on une femme nue pour promouvoir des baskets Reebook?

La nudité renvoie à l'univers de la sexualité . C'est une stratégie publicitaire destinée à attirer l'attention . C'est un moyen d'accrocher l'oeil .

Le nu d'abord, le produit après.

Les publicités cherchent le buzz.

Ex: Nu pour l'électroménager

Un corps de femme tronçonné et dénudé pour servir de faire valoir au produit.

Ex: Envie de fraises ( pour des habits de femmes enceintes)

Les publicitaires ont une réelle volonté d'afficher une forme de nudité, et ce ,

quelque soit le produit à promouvoir .

On a bien compris que la nudité est l'arme absolue des publicitaires en manque d'imagination ou de budget .

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La pub: un monde saturé de sexualité par:

 

- l'hypersexualisation de n'importe quelle situation de la vie quotidienne

– l'omniprésence de la sexualité dans l'espace collectif qu'est l'espace public,

et dans les médias.

- la construction explicite du corps des femmes en objet de jouissance offert

à tous les regards.

- la promotion d'une sexualité de la performance, d'une sexualité fausse, qui

fait de la violence ou de la bestialité des comportements non seulement

normaux, mais attendus.

- l'imposition unilatérale d'une sexualité dominée par les hommes, dans

laquelle les femmes sont des objets mis au service des fantasmes masculins.

- l'incitation à une sexualisation précoce, l'érotisation de l'enfance et de

l'image corporelle des jeunes filles même pré-pubères.

- voire l'accoutumance à la domination masculine et à la violence par l'exposition de corps de femmes ou de rapports amoureux dont la mise en scène de la pornographie .

 

Une dégradation de la nature des rapports affectifs et amoureux qui:

 

- introduit un clivage entre le corps et l'affectivité, ce qui contribue à banaliser

certains comportements ou expressions de la sexualité et à pervertir le rapport au désirable

- limite le désir des femmes au désir de l'autre

- réduit la sexualité à une performance

- renforce les stéréotypes sexistes de la femme soumise et dépendante

- reconduit ou assure la promotion de la division sociale des sexes et son cortège d'inégalités .

Erotisation de l'enfance

La dérive la plus inquiétante de la femme objet sexuel est celle de l'érotisation de

l'enfance.

Beaucoup de magazines féminins publient des photos de mannequins d'âge majeur mais qui ont l'apparence de jeunes filles de 12 à 15 ans, un corps sans formes et des traits candides contrastant avec un habillement aguichant et des poses parfois pornographiques.

La mode sexualise les fillettes et gomme les différences entre leurs vêtements et ceux des femmes.

Les adolescent-es sont les consommateurs de demain. Ils sont dans la mire des publicitaires qui utilisent les mêmes tactiques pour les attirer .

La sexualité est proposée aux jeunes filles comme « moyen d'obtenir autre chose »: succès, popularité, amour, vedettariat, pouvoir, indépendance.

Alors que pour les jeunes hommes elle colporte une incitation à démontrer virilité et détermination .

C'est la répétition , jour après jour, d'images de femmes comme objets sexuels, qui donne toute sa perversité au message publicitaire.

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 18:09

Les publicités sexistes


Historique

 

On peut penser que la publicité moderne a toujours été sexiste, car à partir du moment où elle

est devenue visuelle, dans les années 1850, la figure féminine a été utilisée systématiquement

comme faire-valoir.

La représentation de la femme érotisée que reprend la publicité suit les codes précis déjà à

l'oeuvre dans l'histoire de l'art et dans la culture de masse .

Pendant longtemps, la beauté physique féminine est plutôt représentée comme chaste, ou

encore mystique.

La production d'images proprement érotiques ( destinées aux hommes) circulait sous le

manteau jusqu'au début du XX ème siècle.

Le désir érotique prennent place dans l'espace public, avec des affiches des cabarets de la belle époque.

Dans les années 1930 apparaît la notion de « sex-appeal », qualité mystérieuse capable «

d'éveiller les sens et l'amour » chez celui qui regarde.

Après-guerre, on voit émerger dans les médias un type qui va être déterminant: celui de la pinup.

Distribution de cartes postales et de bandes dessinées de pin-up, peintures de jolies filles sur les

bombardiers pour « porter bonheur ».

En France, les pin-up à l'américaine servent à vendre notamment des apéritifs.

A partir des années 1960, le corps féminin dénudé devient le symbole de l'hédonisme et de la

jeunesse, valeurs récupérées par la publicité .

Dans les années 1970 , ce sont des images de mannequins, plus dénudées et plus provocatrices.( magazine Playboy)

Avec les années 1980, la provocation et le recours à des références plus directement sexuelles

font leur apparition dans la publicité .

 

Ex: la pub Benneton « le 2 septembre j'enlève le haut », et » le 4 septembre , j'enlève le bas ».

Cette campagne, sorte de strip-tease publicitaire, marque le franchissement d'un degré de plus

dans l'exploitation du corps féminin comme « enseigne marchande ».

 

Depuis les années 2000, la logique de surenchère qui caractérise la concurrence publicitaire

s'intensifie : images spectaculaires, érotisme obsessionnel, scènes brutales, sous-entendus

sexuels récurrents, jeux de mots ambigus, images allusives qui se réfèrent à la pornographie.

 

Le publisexisme utilise les images de la féminité comme matière première: la séduction pour

attirer, l'esthétique pour flatter l'oeil, et le désir sexuel pour créer de la frustration.

 

La publicité doit créer le besoin pour transformer la malaise en achat de compensation.

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An - anime une soirée-débat mensuelle : le 1er lundi du mois à 19H au local 52 rue Vatable, Amiens

As - assure des permanences d’écoute et d’information

Rr - rencontre les femmes sur le terrain

In - interpelle les pouvoirs publics et les élu-e-s

Ss - sensibilise et informe les travailleurs sociaux , les enseignants , les professionnels de santé

Tr - travaille auprès des jeunes , pour une éducation non sexiste et non violente dès le plus jeune âge

E   - encourage les femmes à devenir actrice de leurs droits

M  - parraine des fillettes éthiopiennes pour lutter contre l’excision

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V   - veille sur l’actualité juridique.

Nos projets

Projet de Femmes solidaires de la Somme :

 

Éducation non violente et non sexiste au collège
Réalisations d'affiches PAR et POUR des collégiens
pour promouvoir des relations de respect, de mixité, d'égalité, de solidarité
entre les filles et les garçons

 

PROJET de FEMMES SOLIDAIRES , comité de la Somme

2017


1er Semestre :

 

 
Campagne « Si j'étais élue »

 

Questionnaire : à vos stylos, laissez nous un commentaire !

« Si j'étais élue, quelles seraient les
premières mesures que je prendrais ?"
 
Une action de proximité d'éducation populaire .
 A la rencontre des femmes pour recueillir leurs paroles au sujet :« Si j'étais élue, quelles seraient les
premières mesures que je prendrais ? « .
Des femmes de tous âges , de tous milieux sociaux, rurales et citadines NB : chaque femme doit mentionner : le prénom, l'âge , la profession .
 
La parole de ces femmes constitueront un programme qui sera présenté aux différents candidat-e-s aux élections
présidentielles et législatives.
Comme nous l'avions fait dans une campagne sur la précarité des femmes, nous envisagerons peut être de
réaliser un recueil avec ces paroles de femmes .
 
2ème semestre :
 
Journées du Matrimoines
 
 vendredi 29 / samedi 30 / dimanche 31 septembre 2017
 
Nos objectifs :
mettre en valeur l'histoire des femmes dans différents domaines , des femmes d'Amiens, des femmes samariennes, des femmes picardes et d'ailleurs .
Amener les femmes des quartiers prioritaires à participer à ces journées.
 
Pour 2017, nous avons retenu 3 axes : les femmes dans la littérature / les femmes dans l'histoire / les femmes
autour du textile .
 
Les femmes dans la littérature
Psence d'auteures dans les librairies + une vitrine consacrée à des productions de femmes .
 
Organisation d'une rencontre littéraire pour désigner des textes d'auteures que nous pourrions proposer pour
l'épreuve de français du bac .
 
Les femmes dans l'histoire
Lieu : à Camon
Parcours urbain autour des femmes résistantes et femmes déportées à Ravensbruck
Présentation de notre exposition « La force des femmes « 8 thématiques développées à partir des réalités
historiques du camp de Ravensbruck.
 
Noms de rues : Camon compte déjà des rues avec des noms de femmes ( rue Danielle Casanova/ Louise
Michel/ Marie Curie / rosa Luxemburg/ Émilie Debrie/ Lucie Aubrac . Spectacle, expo...
 
 
Les femmes autour du textile
 
Des ateliers de couture à l'histoire du travail des femmes dans les filatures, teintureries à Amiens et plus particulièrement dans
le quartier St Leu. Cf.Expos, ateliers...